Face à cette grève d'un collectif d'éboueurs qui a débuté le 19 mars, "je prendrai toutes les mesures nécessaires pour permettre l'organisation du service de la collecte", explique le président de la métropole.
Vendredi dernier, il a négocié avec l'intersyndicale, non reconnue par une partie des grévistes, et a précisé avoir fait "une proposition particulièrement engagée aux agents de la collecte, à la fois sur les conditions de travail et sur les rémunérations".
Leur ont été notamment proposés une augmentation comprise entre 82 euros et 159 euros bruts mensuels, en fonction de la situation de chaque agent, ainsi que le recrutement de vingt éboueurs avant le 1er juillet.
Par ailleurs, la métropole précise avoir "saisi le tribunal administratif et le tribunal de grande instance afin de permettre le déblocage de l'accès aux usines d'incinération".
Lundi, à 15h00, le taux de grévistes atteignait 62%. Les dépôts et les deux usines d'incinération étaient toujours bloqués, ajoute la métropole.
(Avec AFP)