Et c'est d'abord sur les réseaux sociaux que l'appel a été relayé. "J'ai vu depuis le début de l'été que les prix augmentaient... Et puis là, la hausse du prix du carburant à la rentrée c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", raconte le jeune pompier originaire de Rive-de-Gier (Loire). Créateur des événements Facebook pour le Rhône et la Loire début novembre, il ne s'attendait pas à un tel succès. "Au bout d'une semaine, on a eu plus de 4.000 participants, c'est énorme et il y a en plus d'autres petits événements", commente Brice Telki.
Des réunions en extérieur
Avec le succès des réseaux sociaux, les réunions en réelles se sont organisées. "On en a fait deux : la première, il y avait environ 130-140 personnes et la deuxième, on était 170, j'étais choqué d'ailleurs du monde qu'il y avait", exprime-t-il. Pourquoi se réunir en vrai ? "Pour mettre en place la journée : l'organisation sécuritaire, les points de blocage, les responsabilités, etc...".
Si les avis divergent sur certains points, le porte-parole est clair : "on ne veut pas de débordements et on laisse passer les personnes qui ont vraiment besoin de passer". Il prend l'exemple de l'A47, qui sera "bloquée dans les deux sens entre Lyon et Saint-Étienne", mais sur laquelle, une voie sera réservée pour "les secours, les personnes qui travaillent, etc".
D'après Brice Telki, les mouvements de la Loire et du Rhône ont prévu de durer "4 jours, de samedi à mardi" pour obtenir une réponse du gouvernement.