Alors, comment ça marche ? Toute place doit être réservée à l'avance sur le site de l'aéroport, le voyageur vient déposer son véhicule dans un des 12 boxs situés devant le parking, puis le robot s'occupe du reste. Il récupère la voiture dans le box en la soulevant, puis la gare à un endroit bien déterminé par un algorithme "secret" développé par Stanley Robotics, d'après son directeur général Clément Boussard.
Gain de temps, de sécurité et de places
Garées en file indienne, les voitures peuvent être récupérées par le robot "sans déplacer à aucun moment une autre voiture", selon Clément Boussard. Et ce, même si le véhicule est stationné en plein milieu du parking, et que, par exemple, le vol du voyageur est modifié. Ce système à "plusieurs millions d'euros", d'après Tanguy Bertolus, patron des Aéroports de Lyon, permet à la fois "de faire gagner du temps au passager", de gagner en sécurité, mais surtout de gagner de la place.
D'une capacité de 500 places actuellement, le parking P5+ va voir son nombre d'emplacements "augmenter de 50%" grâce aux robots. Le tout en "préservant l'éco-système local", rappelle le DG de Stanley Robotics. "L'aéroport n'a ainsi pas besoin de goudronner les champs autour pour stocker de nouvelles voitures".
À terme, Tanguy Bertolus espère doter l'ensemble des parkings longue durée de l'aéroport -7.000 places au total- de robots voituriers.