"Il n'a pas disparu en France", a souligné cette source. L'enquête a été ouverte à Lyon, siège mondial de l'organisation internationale de coopération policière.
Ancienne figure du Parti communiste chinois
Avant d'être élu fin 2016 à la tête d'Interpol, en remplacement de la Française Mireille Ballestrazzi, Meng Hongwei, exerçait en Chine comme vice-ministre de la Sécurité publique et était un poids lourd du Parti communiste chinois.
Cette première nomination d'un Chinois à ce poste avait été critiquée par des organisations de défense des droits de l'Homme, la Chine menant alors une intense campagne de rapatriement d'escrocs et de fraudeurs présumés, parfois accusée de servir ses intérêts politiques. La Chine a longtemps utilisé Interpol "pour arrêter des dissidents et des réfugiés à l'étranger", s'était inquiété notamment Amnesty International.
L'organisation s'en était défendue en rappelant que le président d'Interpol n'intervient pas dans le quotidien opérationnel, tâche dévolue à son secrétaire général - poste occupé actuellement par l'Allemand Jürgen Stock - et en soulignant que l'article 3 de ses statuts lui interdit toute ingérence en matière politique.
Le mandat de Meng Hongwei est prévu pour durer jusqu'en 2020.
(Avec AFP)